PLAISIR INTERDIT
Au dehors, c'est la nuit, parfumée et chantante,
Et parmi les étoiles quelques-unes filantes.
La douceur de cette belle soirée d'été
Baigne toute la pièce aux grandes baies vitrées
Ouvertes sur le parc. L'harmonie est parfaite:
La musique en sourdine et la lumière douillette.
Dans les fauteuils de cuir profonds et confortables,
Deux inconnus, une femme très désirable
Ainsi que son mari, depuis bientôt une heure
Savourent en connaisseurs et vrais jouisseurs,
Le cadeau insolite que leur a offert
Mon Maître, mon Amant, en guise de dessert.
Sur le tapis de laine, au milieu du salon,
Face à ses invités dégustant un bourbon,
Les jambes repliées, les cuisses bien ouvertes,
Allongée sur le dos, c'est d'une main experte
Que j'me donne en spectacle en caressant mon sexe,
Stimulant mon bourgeon, explorant mon nartex.
Pas un bruit dans la pièce, sauf ma respiration;
Halètement croissant avec mon ascension.
Mon clitoris ainsi que mes lèvres gorgées
Deviennent peu à peu un immense brasier.
Pour éteindre ce feu, ma main entière s'active,
Augmente la cadence, devient plus compulsive.
Ma bouche est aussi sèche que les pierres d'un reg,
Ma vulve est comme un oued en crue abreuvant l'erg.
La houle, dans mon ventre continue d'amplifier
Vers une déferlante qui va tout emporter.
Ma nuque se raidit, et tout mon corps se tend.
Au sommet de la vague, je surfe vers le néant.
J'y suis presque!
................................C'est trop!
...................................................... Bientôt l'ultime spasme!
"Stop"!
...............…D'un mot, il coupe mon orgasme
Pour la dixième fois, ou plus
..................................................Je ne sais plus
Je clame ma frustration dans un long cri muet
Couchée en chien d'fusil les mâchoires serrées
Je suis telle un fœtus avorté, avachie
Une brève éternité puis, renais à la vie.
Alors, d'une voix douce, chargée de connivence,
Il me dit:
......................."Recommence".
Au dehors, c'est la nuit, parfumée et chantante,
Et parmi les étoiles quelques-unes filantes.
La douceur de cette belle soirée d'été
Baigne toute la pièce aux grandes baies vitrées
Ouvertes sur le parc. L'harmonie est parfaite:
La musique en sourdine et la lumière douillette.
Dans les fauteuils de cuir profonds et confortables,
Deux inconnus, une femme très désirable
Ainsi que son mari, depuis bientôt une heure
Savourent en connaisseurs et vrais jouisseurs,
Le cadeau insolite que leur a offert
Mon Maître, mon Amant, en guise de dessert.
Sur le tapis de laine, au milieu du salon,
Face à ses invités dégustant un bourbon,
Les jambes repliées, les cuisses bien ouvertes,
Allongée sur le dos, c'est d'une main experte
Que j'me donne en spectacle en caressant mon sexe,
Stimulant mon bourgeon, explorant mon nartex.
Pas un bruit dans la pièce, sauf ma respiration;
Halètement croissant avec mon ascension.
Mon clitoris ainsi que mes lèvres gorgées
Deviennent peu à peu un immense brasier.
Pour éteindre ce feu, ma main entière s'active,
Augmente la cadence, devient plus compulsive.
Ma bouche est aussi sèche que les pierres d'un reg,
Ma vulve est comme un oued en crue abreuvant l'erg.
La houle, dans mon ventre continue d'amplifier
Vers une déferlante qui va tout emporter.
Ma nuque se raidit, et tout mon corps se tend.
Au sommet de la vague, je surfe vers le néant.
J'y suis presque!
................................C'est trop!
...................................................... Bientôt l'ultime spasme!
"Stop"!
...............…D'un mot, il coupe mon orgasme
Pour la dixième fois, ou plus
..................................................Je ne sais plus
Je clame ma frustration dans un long cri muet
Couchée en chien d'fusil les mâchoires serrées
Je suis telle un fœtus avorté, avachie
Une brève éternité puis, renais à la vie.
Alors, d'une voix douce, chargée de connivence,
Il me dit:
......................."Recommence".
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