Je me souviens de ce guitariste
Accoudé au comptoir de ce bar
Tête baissée et regard fixe
Tournant lentement son café noir
Je crois qu’il venait d’Italie
De Rome, Milan ou Venise
Il connaissait tous les pays
Souvent il défaisait ses valises
Dans ses chansons il y avait
La nostalgie du temps qui fuit
Tous ses amours et ses regrets
Et tout l’accent de son pays
Je me souviens de ce guitariste
Qui marchait dans les rues au hasard
Ses doigts pinçant les cordes tristes
Pour les passants des boulevards
Ses cheveux longs et mal coiffés
Lui donnait un air misérable
Sa démarche lente et courbée
Faisait dire de lui, c’est un minable
Il ne faisait jamais d’histoires
Mais après-boire il nous disait
Je suis certain qu’un jour la gloire
A ma porte viendra frapper
Je me souviens de ce guitariste
Un jour sur les quais de la gare
Il est parti, salut l’artiste
On se reverra plus tard
Accoudé au comptoir de ce bar
Tête baissée et regard fixe
Tournant lentement son café noir
Je crois qu’il venait d’Italie
De Rome, Milan ou Venise
Il connaissait tous les pays
Souvent il défaisait ses valises
Dans ses chansons il y avait
La nostalgie du temps qui fuit
Tous ses amours et ses regrets
Et tout l’accent de son pays
Je me souviens de ce guitariste
Qui marchait dans les rues au hasard
Ses doigts pinçant les cordes tristes
Pour les passants des boulevards
Ses cheveux longs et mal coiffés
Lui donnait un air misérable
Sa démarche lente et courbée
Faisait dire de lui, c’est un minable
Il ne faisait jamais d’histoires
Mais après-boire il nous disait
Je suis certain qu’un jour la gloire
A ma porte viendra frapper
Je me souviens de ce guitariste
Un jour sur les quais de la gare
Il est parti, salut l’artiste
On se reverra plus tard